Saturday, January 1, 2011

LES SELS BIOCHIMIQUES DU DR. SCHUESSLER

une médecine qui mérite d'être connue et vulgarisée. 

LES SELS BIOCHIMIQUES DU DR. SCHUESSLER

Les 12 sels:

Les sels biochimiques

Le mot biochimie signifie « chimie de la vie ». Le terme « bio » vient du mot grec « bios », qui veut dire « vie ».
Le nom de biochimie fut donné au siècle dernier à une méthode d’application des sels inorganiques par le Dr. Guillaume-Henri Schuessler, de Oldenberg, en Allemagne.
Les douze sels inorganiques sont les douze sels que l’on retrouve, en proportions diverses, sans chaque être vivant appartenant au règne végétal ou animal. Ces douze sels sont les cendres qui demeurent après l’incinération des tissus. Le feu ne les détruit pas ; le temps n’opère aucun changement en eux ; ils sont la partie immortelle du corps physique.
Les premiers éléments nutritifs à être formés sur Terre furent les sels minéraux. Ces sels étaient donc sur Terre avant l’apparition de la vie et sont  à la base de toute vie ; ce sont les constructeurs des tissus, de la structure et de la vitalité des organes.

 Mode de fonctionnement des sels

Le Dr. Schuessler mentionne que « les tissus sont malades parce que les cellules qui les constituent ne contiennent plus, dans les proportions voulues, les substances inorganiques qui entrent dans leur composition. Par l’apport progressif et à faibles doses de ces substances, il sera permis aux cellules de refaire leur structure et de recouvrer leur vitalité. »
En d’autres mots, la théorie du Dr. Schuessler est basée sur le fait suivant : la structure et la vitalité des organes du corps humain dépendent d’une certaine quantité de substances inorganiques. Une carence de ces éléments inorganiques constitue la maladie, qui peut être rectifiée en rétablissant l’équilibre par l’administration des mêmes sels minéraux en petites quantités.
L’utilisation des sels biochimiques est une méthode thérapeutique adjuvante à l’homéopathie, car basée sur un raisonnement similaire ; les sels sont dilués, dynamisés et réalisés à partir de la technique dite « hahnemannienne ». Ils sont efficaces sans risque de nuire au malade.

Historique

Samuel Hahnemann a été le premier à souligner, à travers ses investigations, la valeur thérapeutique des sels. Ce sont ses essais sur la chaux, le sel marin, la potasse et la silice qui ont préparé la voie aux autres remèdes tissulaires.
Malgré la contribution d’autres chercheurs, sont Julius Liebig et Jacob Moleschott, c’est au Dr. Schuessler que revient la paternité spirituelle des sels biochimiques, dont il a fait la base d’un nouveau système après avoir mis à contribution toutes les idées que circulaient à l’époque.

Les 12 sels plus l’oxygène et l’hydrogène

Tous les mammifères sont composés et soutenus dans leurs fonctions par 14 éléments eux-mêmes composés d’atomes dont les électrons sont polarisés positivement ou négativement. 
Électrons négatifs
  • Oxygène
  • Chlore
  • Phosphore
  • Soufre
  • Fluor
  • Silice
  • Carbone
  • Azote
Électrons positifs
  • Hydrogène
  • Fer
  • Sodium
  • Potassium
  • Calcium
  • Magnésium
La combinaison des sels de Schuessler repose sur cette logique. Par exemple, le fluorure de calcium, le phosphate bicalcique et le sulfate de calcium sont un assemblage d’éléments chargés d’électrons positifs ou d’électrons négatifs.

Particularités des sels

La beauté du l’usage des sels se situe à plusieurs niveaux.
Tout d’abord, leur utilisation est sans danger parce que la dose est infime. Les affections les plus aiguës sont quelquefois guéries en quelques minutes et généralement en quelques heures.
De plus, même si on a choisi le mauvais sel pour traiter le patient, aucun sel ne fera de mal : les cellules ne prendront que ce dont elles ont besoin et laisseront le surplus.
Aujourd’hui, on préconise des doses importantes de minéraux que engendrent parfois des problèmes d’élimination ; ils se fixent alors et déclenchent de véritables scléroses tissulaire et cellulaire. Par exemple, les doses habituelles de fer sont nuisibles pour l’estomac et les voies digestives.
Les sels biochimiques sont préparés sous forme de dilution décimale (6D) selon la méthode d’Hahnemann. Ils agissent sur le terrain du malade. Leur action n’est pas quantitative, mais qualitative. L’atténuation homéopathique permet leur assimilation progressive et sans danger.
Une particularité importante dans le traitement biochimique est que l’information à savoir si la maladie dépend ou de dépend pas de germes ou de bacilles n’a aucune importance, parce que ce traitement va à la cause, la base du dérangement. On donne aux cellules les sels dont elles ont besoin afin qu’une condition normale puisse exister et ainsi détruire le foyer pour la propagation des germens, bacilles ou fongosités.
Le Dr. Schuessler disait que «  les substances inorganiques du sang et des tissus sont suffisantes pur guérir toute maladie quelle qu’elle soit ». Quand une déficience en sels inorganiques se produit dans le sang, une des cellules donne l’alerte et signale que les cellules ne reçoivent pas ce dont elles ont besoin. Cette alerte, que nous appelons symptôme, est un indice de ce qui manque. Par exemple, c’est ainsi que nous avons le rachitisme et d’autres maladies des os lorsqu’il y a une déficience en sels calcaires. Le sang du diabétique révèle une absence de sodium alors que celui de l’anémique révèle un manque de calcium et de fer. D’autres symptômes tels la fièvre, un spasme ou des catarrhes sont aussi des manifestations qui indiquent un manque d’un ou de plusieurs sels. La nature est si merveilleusement organisée et intelligente qu’elle indique immédiatement par des symptômes quels sont les sels en déficience. C’est à nous d’interpréter ces alertes et de comprendre ce que la nature réclame.
La nourriture de l’organisme est dans le sang. La composition du sang est la chose la plus importante de l’organisme physique. Les globules rouges passent et chaque cellule prend ce dont elle a besoin et donne ce dont elle n’a plus besoin. Ce qui est déchet pour la cellule est nourriture pour une autre partie de l’organisme. Les cellules sont dans un état continuel de régénération. Donc, le corps entier est dans un état constant de renouvellement. Rien n’est stationnaire. Rien n’est mort, tout est vivant, donnant et recevant.

Préparation des sels et posologie

Les Sels Biochimiques sont préparés sous forme de triturations décimales (6 DH) selon la méthode d'Hahnemann, puis les poudres correspondantes sont soumises à la compression de façon à obtenir des comprimés solubles dosés
Un comprimé constitue une DOSE. Il est recommandé de les mettre à sec sur la langue et de les laisser fondre sans les croquer.

On peut les saisir avec les doigts, sans inconvénients.

Dans les cas aigus, on prendra un comprimé de dix minutes en dix minutes jusqu'à sédation, ensuite de deux heures en deux heures au fur et à mesure de l'amélioration des symptômes.

Dans les cas chroniques, on prendra un comprimé 1 à 4 fois par jour, loin des repas, une heure avant ou trois heures après.

Chaque sel a ses indications fort précises; mais chacun n'entrant que pour une part dans la constitution cellulaire, il ne peut donc contribuer que pour cette part dans le rétablissement des fonctions momentanément perturbés et la guérison totale et définitive peut nécessiter l'emploi d'un ou plusieurs sels. Ceux-ci seront administrés selon les cas: soit associés, soit pris successivement ou même alternativement au cours de la journée. Ce sont les symptômes prédominants du moment qui guideront dans le choix autant que dans le mode d'administration des remèdes.
SCHUESSLER

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